Tournesols

Tournesols
Tournesols. (Odile Alliet) www.odile-alliet.com

automne 2014




16 décembre  

Dernière séance de l'année


9 décembre

J'ai toujours rêvé d'avoir un animal de compagnie. Pas vous?
Mais à Paris, avoir un chien, c'est difficile. Il faut le promener, ramasser derrière lui ses résidus odorants, l'empêcher de sauter avec enthousiasme au cou des invités avec ses grosses patuches pleines de griffes, éviter qu'il ne hurle à la mort de désespoir dès que vous avez tourné la clé dans la serrure en le laissant seul à la maison. Je sais, j'en ai eu un. Mal élevé. Par moi.
Et un chat caractériel dont on voit encore les traces de griffes sur le canapé de cuir.
Et un lapin nain complètement allumé qui se cachait derrière les portes pour sauter sur le chien.
Et des poissons d'eau de mer aux piquants empoisonnés.
Et un petit lézard vert soit-disant végétarien qui s'est révélé être un varan carnivore en grandissant. J'ai réussi à le confier à une animalerie, alors qu'il était encore pré-ado, mesurait 80cm et envisageait de manger le chat. 
Un jour je vous raconterai mes histoires de bêtes.
Mais pour lors, j'ai trouvé le compagnon idéal. Comme animal, je veux dire. (Je ne veux pas que Juju me fasse encore des reproches.)
Je vous présente Paulo. J'en profite avant qu'il ne retourne hiberner.
Calme, silencieux. Très attachant, collant, même.
Assez sensible, un grand sensitif, un rien le fait se rétracter.
Et impossible de le perdre ; on le suit à la trace.


Autrement,
pendant le reste de ma vie qui n'est pas au cours d'aquarelle, je prends aussi de grandes décisions.
Je suis à l'eau toute la semaine, le week-end, je lâche mon régime et je me mets à l'huile.
En ce moment je fais le portrait d'une citrouille. Une grosse, une verte, une mafflue, avec des affleurements oranges, un pédoncule hérissé de poils. Un monstre en quelque sorte. Et qui, le temps passant, change imperceptiblement de couleur et vire au brun orangé.
Peut-être qu'elle va exploser???
En tous cas, c'est dit, ce sera le dernier samedi de la citrouille. Il faut l'achever.
 La citrouille me flanque la trouille! Vais-je sortir vainqueur (vainqueuse, non, vainqurice, non...ah oui, victorieuse, pas de féminin pour vainqueur) du combat?? Telle Saint Georges combattant le dragon?
Ou bien vais-je périr, étranglée par la citrouille, qui m'aura faire frire à l'huile de lin et m'aura dévorée?
Le suspense reste entier....




Trêve de bêtises.
Voilà ce que vous attendez tous.
Le brou de noix, le voilà.
Pur ou avec un peu d'aquarelle.
Un bonheur.

christiane

élisabeth

marie françoise

patrick

patrick

elfi

florence

françoise

claudie


 

2 décembre

Les aventures de juju et cloclo (suite)
Juju a découvert les dessins de lui-même sur son radiateur,
tels que je les ai envoyés à sa petite fille, le feu-follet.


Il proteste.
"On ne fait que déformer et abimer mon image!"



Comme si c'était mon genre, de me moquer! Alors que je le présentais comme le roi du rodéo, l'homme qui murmurait à l'oreille des radiateurs.
Quelle ingratitude!





Puis il s'inquiète:
Au fait, tu en as combien à planter, des rosiers???









Mon dieu, mon dieu, ma femme est folle.
En vérité, je vous le dis, cet homme est une victime, persécuté dans son besoin d'ordre, de prévisibilité, par un être dangereux, menaçant, imprévisible, une femme!
(Vous connaissez le génial ouvrage de George Lakoff, Women, Fire and Dangerous Things  ou encore
Femmes, Feux, et autres choses dangereuses?)-
Pauvre, pauvre Dadou, dirait le feu follet.

Enfin! Rrose Sélavy, comme disait Marcel.

Voici vos paysages, belles dames et beaux messieurs.



Françoise



Maryse




patrick

elisabeth

claudie






La semaine prochaine, on passe au brou de noix. N'oubliez pas.
C'est la saison, il est encore temps d'aller les ramasser.

25 novembre

la bd de la semaine

Nouvelles de la campagne:

Pendant que je plante mes rosiers, avec précautions et sans forcer, l'homme de ma vie se préoccupe de notre confort.

Il a décidé de s'occuper de ses radiateurs.
Il veut les piloter, a-t-il dit.
-"Yahoo! Hue, hardi petit! "
Quasiment du rodeo, Gunfight at the OK Corral.


-Mais non! Pas comme ça! A distance!
-Comme ça alors?
 Mais non! De Paris, pour leur dire "On arrive, commencez à chauffer."
C'est fou ça! On n'arrête pas le progrès.

Je vous tiens au courant du dressage des radiateurs. A suivre.


25 novembre

2ème séance de monotype

Maryse m'avait prévenue. C'est magique!
Alors là, mes petits, j'étais tellement prise par mon truc que je me suis un peu perdue dans le repérage de qui a fait quoi.
Si je me suis trompée, dites-le moi.

Il y a eu un exemple d'Odile, des réalisations de la semaine dernière, des essais  d'aujourd'hui.
 Je suis perdue.
Mais, en ce qui concerne le monotype, c'est incroyable l'effet que fait cette technique.
D'abord c'est déroutant parce que si on veut ébaucher des formes ou les dessiner c'est en miroir, tout est inversé, bien sûr.
Ensuite, suivant la qualité des plaques, la peinture reste ou ne reste pas étalée. C'est selon ses caprices. Et du coup, on y va. Les inhibitions sautent, les peurs disparaissent.


Odile est contente de nous! Si, parfaitement. Et elle est fière de ce qu'elle nous a menés à faire. Elle peut l'être. Merci Odile!

Ca, c'est Odile qui est contente de ses élèves.






florence






Etapes intermédiaires



Après, ça donne ceci

élisabeth

jean philippe

patrick

patrick

marie françoise

marie françoise

christiane

christiane

claudie

denise

denise

maryse

françoise

françoise


elfi

Ajouter une légende

  Et voilà.

Comme vous voyez, beaucoup de légendes manquantes.

11 novembre

Pas de cours pour cause de guerre.
Dommage que cette fin de guerre ait préparé la suivante.
Dommage que le goût de la guerre ne soit pas passé aux hommes.

Pour éclairer nos journées, un envoi d'Annie Gauffier, une ancienne élève d'Odile, rencontrée au stage d'Alsace et qui ne nous a pas lâchés malgré son départ en province.
Je voudrais vous montrer ses aquarelles!
Elle va exposer ses travaux à Château-Gontier.
Elle dit que le blog l'a aidée à oser exposer. Je suis super contente. Mais vous allez voir, avec ou sans blog, ses aquarelles sont magnifiques.










Pendant ce temps-là, la fièvre des rosiers m'a reprise.
En septembre, j'ai rêvé devant les catalogues. C'est la faute de Marie! C'est elle qui m'a donné cette adresse.


Voilà ce que je voudrais

Je veux ça, et puis ça. Oh celle-là, comme elle est belle. Et puis une qui sent bon.
Je fais ma commande.
Jeudi 12 novembre, je la reçois.
Aïe! j'en ai commandé tant que ça ?
Hélas! ma femme est folle!


Allons-y gaiment



Sur l'air de "Gais et contents
Nous partions triomphants
Voir et complimenter l'armée françai-ai-seu"

Comment? J'entends encore des sarcasmes. Le personnage représenté ci-dessus est le moi dans ma tête, l'intemporelle. Non, elle n'a pas de lunettes. J'avais oublié que j'en portais.

Attention, j'ai quand même un peu le sens des réalités (??) Je n'ai pas non plus dessiné ça.

Même pas dans mes rêves.
Mais bon, ce n'est pas (encore) ça non plus.
Donc me voilà partie avec ma fourche-bêche.
Première chose, retirer un rosier d'un bac, où il végète misérablement, pour le mettre en pleine terre et le remplacer par un rosier de balcon, arrivé avec ma commande.
Et hop, Supercloclo au boulot:

Ouah! c'est drôlement lourd ce truc.
 Et soudain

Aïe!!

Et après on fait quoi? Comment on se relève?




Et voilà ce qui arrive quand on ne veut pas admettre qu'on n'a plus tout à fait 20 ans.

Tant pis. Je recommencerai la semaine prochaine.
Non, mais franchement! Une grand-mère c'est censé donner l'exemple, non?

 

4 novembre

Rectificatif (voir 28 octobre)

J'ai envoyé à Camille ma proposition pour l'illustration des zéléons.
 Elle me corrige:
Ce n'est pas tout à fait ça. Ils sont tout blancs.
Les voici:


A part ça, elle me précise , en ce qui concerne les microbes, qu'ils sont "minuscropiques" : je les ai dessinés trop gros.
Voilà. Maintenant que ces errata ont été mentionnés, nous pouvons poursuivre.

A vous maintenant.

D'abord trois modèles d'Odile




Et les vôtres:

Christiane

Marie Françoise

patrick

Florence

une vignette d'essai

Elfi

Elfi

Françoise

Maryse

Maryse

Jean Philippe

Elisabeth
Claudie

 

28 octobre

vacances

Pas  de devoirs à faire?
Ça m'étonne.

Quelques gribouillis alors?
A Paris
un jour au Louvre

En vacances
Dans le Morvan, il y avait des vaches


des châtaignes


la brindille
et des petites filles
la libellule
le feu follet


Appelées aussi respectivement Trésor de ma vie, Lumière de mes jours et  Enchantement de mon âme.
Ça grandit, ces bestioles!
Et ça se souvient.

La Brindille:
-Tu te souviens quand on appelait Camille (dite le Feu follet)"Princesse Petibidon"?
- Oui, on ne peut plus dire ça maintenant.
-Non. Tu te souviens de sa robe de princesse, celle que tu lui avais faite?
-??? Euh, oui. Pourquoi?
-Parce qu'on voyait son petit ventre."

En effet, je me souviens:


Je vais mettre ma robe de princesse


ça ne va pas du tout, c'est trop long!
Attends, je la remonte.


Et zut! Dès que je lâche ça retombe!
Ça commence à m'énerver!

Souvenirs souvenirs!
La libellule a 11 ans déjà!
On ne pourrait pas les mettre dans des tiroirs pour qu'ils restent des Peter Pan toujours?
Non, on ne voudrait même pas. C'est tellement bouleversant de les voir grandir.


Et puis j'ai complété l'histoire des microbes sous la pluie, une histoire vraie de Camille telle qu'elle m'a été rapportée par ses parents.
(Je vous l'avais déjà racontée, je crois.)

Suite des aventures de Camille : BD3




 
 
 
 
 
 


Les microbes sous la pluie

 
Camille sort de l'école.



Il pleut. 
Son papa est allé la chercher. et comme elle aime le faire, 
en s'assurant que son public est bien là (ses copains et ses copines), 
elle demande à grimper sur ses épaules.
  
 
 
"Je suis la princesse sur son éléphant!
Le papa de Lara , lui, il est léger. Toi, tu es lourd.
-Ah oui, et alors c'est bien d'être lourd?
-Oui, c'est très bien."
Elle grimpe sur les épaules de son papa et elle ouvre son parapluie d'un geste 
majestueux et regarde autour d'elle pendant que sa monture 
entreprend de remonter vers la maison par les petites rues de la ville.

 
 
Camille parle, parle , parle.
 
 
Son papa marche.
-Tu sais papa, il faut bien se laver les mains.

-Oui, tu as raison.
-Oui, parce qu'il y a des bêtes qui font caca sur nos mains.
-Quoi? Qu'est-ce que tu dis?
Papa est un peu interloqué.
-Oui les bêtes, elles font caca sur nos mains , c'est dégoûtant et en plus 
elles ont quatre mains, 
enfin des bras et des jambes mais avec seulement des mains 
et elles nous chatouillent...
 
 
.Mais, hè! faut pas rigoler, faut me croire!
Papa se tord de rire
Camille se fâche
 

 
-Mais c'est vrai, faut pas rigoler, 
Et, tout en tenant son parapluie d'une main elle essaie de bâillonner son père 
en lui maintenant la bouche fermée.

 
-Mais si, , elles ont des dents, elles peuvent nous mordre, ces bêtes! 
 
 
-Ce sont des microbes?
Camille triomphante
-Oui, c'est ça, des microbes, mais faut pas rigoler, tu me crois pas..;
-Si si, Camille je te crois, arrive à dire Papa entre deux éclats de rire.
-Mais c'est maîtresse Caroline qui l'a dit!



Alors!!! 
___________________________

Les Zéléons
ou
Les invitations de Camille.

Cette fois-ci, Camille rentre de l'école avec sa maman.

C'est elle qui a écrit ce récit..

"Camille, samedi après-midi, promenade en ville, bavardage (incessant)... 
 
(Suis-je vraiment là d'ailleurs ? 
Pas tout ouïe dans tous les cas, si on en croit la suite) :
 
-Maman, tu as écouté ?
 

 
-Euh... Hein ? Comment ?
-L'histoire du pingouin !
 
 
-Quel pingouin ?
-Celui de l'histoire que Maîtresse Caroline nous a racontée !
-Ah... Ah oui ! Quel est son nom déjà ?
-Mais je te l'ai dit !
-Pardon, je n'ai pas entendu... 
 

 
-Ben voilà, je ne m'en souviens plus non plus ! Ni de l'histoire... 
J'ai perdu l'invitation ! Avalée par la machine-crocodile... 
 
 
Et ces zéléons qui ne la retrouvent pas ! 
Punis, voilà, allez vous coucher les zéléons ! Au lit ! 
 
 
 
Vous n'avez pas bien fait votre travail...
-Mais qui sont ces "éons" ?
-"zéléons", Maman, "zéléons"... 
Les zéléons, ce sont eux qui s'occupent de mes invitations...
-Tu veux dire : qui les rangent, qui vont les chercher quand tu en as besoin?
-Oui, c'est ça...
 
-Plus tard...
Moi les invitations j'en ai plein... 1050 au moins !
 
Encore plus tard...
-... Enfin plus que 1049 maintenant...
-Oui Maman, mais il y a un moyen de récupérer les invitations perdues : 
il faut une clé magique et hop, les dents de la machine-crocodile disparaissent ! 
(sans le mime, c'est moins fascinant). 
Les zéléons peuvent alors chercher les invitations sans se faire croquer...
 
Ouf ! 
 
La suite au prochain numéro pour essayer d'en savoir plus sur ces "zéléons". 
Mais à quoi peuvent-ils bien ressembler ?!
 
 
le lendemain

Au fait, explication de ce matin : 
les zéléons, ils ressemblent à des filles et à des garçons, mais en tout petit. 
Après leur travail (et ils travaillent beaucoup), leurs papas et leurs mamans 
(qui, eux, sont grands comme des adultes) viennent les chercher... 
C'est grave docteur ?! 
Zéléons zélés s'affairant pour classer les invitations-(idées/souvenirs?)
 
J'en adopterais bien, moi, des Zéléons. J'ai du travail pour eux.

 

 14 octobre

Ah!
Voici revenue la saison des aquarelles-minute.
En trois minutes, vous faites quoi?
A part un oeuf à la coque.
Rien, trois fois rien? (Ce qui, comme disait Raymond Devos, n'est pas rien.)

Nous, nous faisons une aquarelle! Oui madame, une aquarelle toutes les trois minutes.
Sous la contrainte, c'est vrai. Mais nous faisons vraiment une aquarelle en 3 minutes.
C'est pour concurrencer la production chinoise. Ils parlent même de délocaliser chez nous.


Une petite démo pour nous montrer combien tout cela est absolument enfantin. (Ben voyons! Soupir...)


Modèle

Et voilà!
A nous de jouer maintenant.
Les aquarelles-minute sont chaque  fleur de véronique, réalisées sur la même page. Je n'ai pas réussi à avoir les pages de tout le monde.



Florence

Florence





Vous croyez que c'est un modèle?
Eh bien, non.
Enfin si, dans la mesure où on peut s'en inspirer!
C'est Françoise, la virtuose.




Et voilà Maryse!


Marie Françoise, unmistakable as usual.

Jean Philippe

Elisabeth


et deux de Christiane

et cloclo



Vous avez vu l'erreur? Si, si , cherchez....
Oui, voilà, c'est ça.
La ligne d'horizon est pile à la hauteur du haut du vase! Pas malin, hein?



ça c'est juste un rattrapage d'un truc pas terminé que j'ai enfin complété


Après tout ceci, séance du 21 pour certains et vacances pour d'autres.
Bonnes aquarelles, bons croquis et à bientôt.

 

7 octobre

Nous avons eu la visite d'une fourmi.

Où suis-je?

Vous n'avez pas remarqué?
Pourtant elle s'est promenée sur la table.
Vous n'auriez pas vu une fourmilière?






Denise s'est émue de son triste sort.
Denise, aimez-vous à ce point les fourmis que, maternellement, vous vous préoccupâtes de tendre ce perchoir à leurs petites pattes?


Merci pour la branche, mais vous ne savez pas où est ma fourmilière?

 

Laissons la fourmi à son exil parisien.

L'arrivée de l'automne nous a déprimés. Enfin certains.
Moi j'envisage de faire un atelier Macramé. Tellement je suis déprimée par ce que j'ai fait.

Je vous le montre tout de suite, toute honte bue, comme ça vous comprendrez.

On appelle ça un travail de composition.

Décomposition, plutôt. En tout cas moi, j'étais décomposée en voyant le résultat.J'ai voulu faire genre, comme disent les djeuns, genre qu'on fait une mise en page non conventionnelle, avec des objets qui sortent du tableau. Comme on peut en voir même dans les musées, oui oui, même que même.
Ça , pour sortir ils sortent, ils ne se sentent pas concernés, et on ne sait pas bien de quoi on parle.
Je vous livre les paroles d'une chanson qui a ravi mon enfance (oui, ce n'était pas hier)

LE PEINTRE, LA POMME & PICASSO

Sur une assiette bien ronde en porcelaine réelle
une pomme pose
Face à face avec elle
un peintre de la réalité
essaie vainement de peindre
la pomme telle qu'elle est
mais
elle ne se laisse pas faire
la pomme
elle a son mot à dire
et plusieurs tours dans son sac de pomme
la pomme
et la voilà qui tourne
dans une assiette réelle
sournoisement sur elle-même
doucement sans bouger
et comme un duc de Guise qui se déguise en bec de gaz
parce qu'on veut malgré lui lui tirer le portrait
la pomme se déguise en beau bruit déguisé
et c'est alors
que le peintre de la réalité
commence à réaliser
que toutes les apparences de la pomme sont contre lui
et
comme le malheureux indigent
comme le pauvre nécessiteux qui se trouve soudain à la merci de n'importe quelle association bienfaisante et charitable et redoutable de bienfaisance de charité et de redoutabilité
le malheureux peintre de la réalité
se trouve soudain alors être la triste proie
d'une innombrable foule d'associations d'idées
Et la pomme en tournant évoque le pommier
le Paradis terrestre et Ève et puis Adam
l'arrosoir l'espalier Parmentier l'escalier
le Canada les Hespérides la Normandie la Reinette et l'Api
le serpent du Jeu de Paume le serment du Jus de Pomme
et le péché originel
et les origines de l'art
et la Suisse avec Guillaume Tell
et même Isaac Newton
plusieurs fois primé à l'Exposition de la Gravitation Universelle
et le peintre étourdi perd de vue son modèle
et s'endort
C'est alors que Picasso
qui passait par là comme il passe partout
chaque jour comme chez lui
voit la pomme et l'assiette et le peintre endormi
Quelle idée de peindre une pomme
dit Picasso
et Picasso mange la pomme
et la pomme lui dit Merci
et Picasso casse l'assiette
et s'en va en souriant
et le peintre arraché à ses songes
comme une dent
se retrouve tout seul devant sa toile inachevée
avec au beau milieu de sa vaisselle brisée
les terrifiants pépins de la réalité.

Prévert, bien sûr.

Peut-être un atelier Ecossage de petits pois conviendrait mieux. Sans les gants de boxe, pour commencer. 



Bon, passons à autre chose.
Heureusement qu'il y en a qui sauvent l'honneur.








Françoise

Vous êtes sûrs que vous n'avez pas vu de fourmilière??
Maryse

Florence

Florence

Elle est au pied d'un chêne, près des rosiers et notre élevage de pucerons.
Marie Françoise

Jean Philippe (encadré)

Christiane
Elle ne peut pas être loin! Mathilde, Irma, Annabelle,  vous êtes là?
Elizabeth

Denise

Patrick

Claudie (merci les copines de m'avoir suggéré de retoucher la branche)

Mode d'emploi: la pomme de terre à gauche est une figue. Le truc en plume rouge à droite est une feuille de vigne vierge. C'est de l'art conceptuel, ça ne s'interprète qu'avec le commentaire.




Je veux rentrer chez moi, j'ai du boulot, moi!


30 septembre

Au fait, Ti-blog a deux ans déjà!


Il y a deux ans, Marielle testait avec moi les premières pages,  prenait les photos.
Le 18 octobre dernier, elle partait. Trop tôt, beaucoup trop tôt.


Christiane

Marie Françoise
Petite aquarelle préparatoire : Patrick

Patrick

Maryse

Maryse

Elfi

Florence

Jean Philippe

Petite aquarelle préparatoire Claudie
 (J'en suis restée à la préparation!!! Au boulot, cloclo! "Rêve en classe, manque de concentration")

Bon, ça y est mais j'ai triché : j'ai fini à la maison


Françoise

Françoise
Odile a dit
"Je veux tous vous voir faire ça la prochaine fois!"
Une aquarelle forte, avec des volumes, des premiers plans et arrière plans.

Bien, bon, ben d'accord, on va essayer.
Mais c'est dur. Moi par exemple, j'arrive bien à un résultat crade et répugnant en essayant de faire ça.

 

 

23 septembre


Ah! Ça fait du bien de vous retrouver tous. Vous m'avez manqué. 

Mais prenez garde au retour de blog!

Vous croyiez que j'aurais perdu l'habitude de venir bavasser dans vos boites mail et de brandir sous votre nez les travaux du jour?
Pas du tout.

Nous revoilà donc tous, ou presque,.
Sans Marie qui est devenue "gentlewoman farmress", non, ça ne se dit pas,  "gentle lady farmer"  plutôt, et qui fait de sa maison et son jardin son oeuvre d'art.
Mais avec Florence, la petite nouvelle qui nous a rejoints et que Odile a déjà prise sous son aile.
Bienvenue au club, Florence.
Voilà l'épreuve que toi aussi tu vas subir: tes travaux seront punaisés au blog chaque semaine, sauf si la grippe me cloue au lit et que vous échappez à mon appareil photo.


Passons directement aux travaux du jour. Je ne m'appesantirai pas sur les devoirs de vacances, beaucoup n'ont rien fait. Je ne dis rien, je n'en pense pas moins.
Et ceux qui ont travaillé n'ont pas laissé leurs travaux assez longtemps pour que je les prenne. Patrick, Chris, et les autres, prenez les photos et envoyez les moi. J'ai vu, trop vite, des petites aquarelles croquées sur le vif, des libellules, qui feraient bonne figure ici-même.

Alors, retroussons nos manches et au boulot.
Aujourd'hui, raisins et prunes.

Chris

Patrick

Françoise



Denise

Maryse


Elfi

Elfi
 :travail de vacances (voir aussi les coquelicots dans la page "travaux d'été")


Jean Philippe

Marie Françoise


Florence

Claudie

A la semaine prochaine.
La cure uvale continue.
On va essayer d'apporter des feuilles.




Aucun commentaire: